Biologie moléculaire – RCP lymphomes

Le diagnostic des tumeurs malignes hématopoïétiques est amélioré par les progrès techniques de l’immunophénotypage et les tests de génétique moléculaire. La prise en charge pluridisciplinaire des patients s’est élargie et repose sur la collaboration étroite entre les équipes cliniques, de pathologie morphologique, de cytogénétique onco-hématologique, de biologie moléculaire et plateformes intégrant des analyses bio-informatiques, ainsi que les centres labellisés Inca de phase précoce (CLIP2).

L’intégration de la biologie moléculaire au diagnostic des lymphomes et aux décisions dans la prise en charge des patients se développe en fonction des moyens et de l’organisation de chaque région dans le cadre soit des RCP existantes, soit des RCP de biologie moléculaire dédiés à plusieurs tumeurs. Le contexte de classification encore complexe, le nombre limité de facteurs ayant un impact thérapeutique et le cout des tests, conduisent à réaliser les analyses moléculaires préférentiellement de façon prospective pour les patients éligibles à un essai clinique et dans les situations d’échec du traitement pour recherche de cibles thérapeutiques.

Le clinicien en charge du patient fait une demande d’analyse de biologie moléculaire depuis un centre hospitalier, CHU, CLCC ou clinique.

Le médecin pathologiste qui a posé le diagnostic sélectionne un échantillon tumoral sur le prélèvement tissulaire et l’adresse au centre de pathologie moléculaire.

Le centre de pathologie moléculaire réalise un contrôle morphologique et des coupes transmises à la plateforme de biologie moléculaire.

Extraction des acides nucléiques, analyses, recherche de marqueurs moléculaires, communication des résultats par la plateforme de biologie moléculaire.

La Recherche de marqueurs moléculaires a pour objectif d’optimiser plusieurs étapes

  • Diagnostic : Cas difficile, processus réactionnel non tumoral
  • Pronostic : optimiser la stratification des patients, affiner les profils de risque
  • Ciblage du traitement : Inhibiteurs de tyrosine kinase, immunothérapie
  • Analyse de la réponse au traitement (ADN tumoral circulant)
  • Pendant et après traitement : survenue de résistances
Contenu mis en ligne le 20/05/2024 – Dernière modification le 20/05/2024