Surveillance cardiaque après traitement
Les traitements développés au cours des deux dernières décennies ont cherché à réduire l’incidence des effets secondaires tardifs.
La surveillance cardiaque après une chimiothérapie comportant des anthracyclines, une radiothérapie au niveau du médiastin mais aussi après d’autres thérapeutiques ciblées a pour objectif de dépister une possible atteinte précoce et d’éviter sa progression vers une dysfonction ventriculaire gauche et l’insuffisance cardiaque.
La clinique et l’échocardiographie restent la référence pour l’évaluation des patients dans la pratique courante. Les bonnes pratiques recommandent une surveillance prolongée, la nécessité d’une surveillance à vie mérite d’être soulignée. Cependant, la prise en charge cardiovasculaire des patients traités pour lymphome n’est pas toujours optimale, en particulier à long terme, alors que les complications peuvent survenir 10 à 20 ans après le traitement.